Les préservatifs que vous utilisez sont-ils tous conformes ?
Pour le savoir la Direction GĂ©nĂ©rale de la Concurrence, de la Consommation et de la RĂ©pression des Fraudes (DGCCRF) a menĂ© l’enquĂŞte auprès des opĂ©rateurs de prĂ©servatifs.
Conforme ou non ?
Le taux de non-conformitĂ© des prĂ©servatifs avoisinerait les 50% en France, autrement dit, une capote sur deux ne serait pas conforme aux yeux de la rĂ©glementation en vigueur. En 2017-2018, le pourcentage s’Ă©levait Ă 82%.
La non-conformitĂ© ne vient gĂ©nĂ©ralement pas de l’utilisation des prĂ©servatifs mais plutĂ´t « du non-respect des exigences en matière d’information des consommateurs, notamment sur l’étiquetage et la notice d’instruction des produits. » affirment la DGCCRF. Cela inclut « un Ă©tiquetage incomplet » et « une notice lacunaire« .
Un préservatif dangereux pour son utilisation
Sur les 14 rĂ©fĂ©rences de prĂ©servatifs prĂ©levĂ©es (principaux produits commercialisĂ©s en France), une seule d’entre elles reprĂ©senterait un danger pour son utilisation. Elle rĂ©vĂ©lait en effet des perforations et a donc Ă©tĂ© retirĂ©e du marchĂ© pour ĂŞtre dĂ©truite. Lorsqu’un prĂ©servatif est perforĂ© ou craquĂ© il y a deux risques : une grossesse non dĂ©sirĂ©e (si aucun autre contraceptif n’est pris) et la transmission d’IST.
Une nouvelle rĂ©glementation concernant les prĂ©servatifs sera en vigueur Ă compter du 26 mai 2021. Elle prĂ©voira, entre autres « un renforcement des responsabilitĂ©s des opĂ©rateurs » ou encore « une Ă©volution des procĂ©dures d’Ă©valuation de leur conformité« . La plupart des professionnels ont dĂ©jĂ pris les mesures nĂ©cessaires concernant cette nouvelle règlementation.
(Image Ă la une : Getty Images)