Comment devenir une maîtresse BDSM ?

Depuis l’explosion du roman Fifty Shades of Grey, le BDSM est une pratique qui a pris de l’ampleur. Alors, le BDSM qu’est-ce que c’est ? Cette pratique regroupe trois valeurs fondamentales : la sécurité, la communication et le consentement. Pour débuter dans cette nouvelle pratique, il est important d’en connaître les règles et de suivre ces quelques conseils pour trouver votre partenaire et vous initier en tant que novice.

Intéressez-vous d’abord au BDSM

Le BDSM (bondage, domination, soumission/sadisme, masochisme) regroupe de nombreuses pratiques sexuelles relativement différentes les unes des autres. Les amateurs s’essayent au Shibari (type de bondage sophistiqué et ritualisé venu du Japon) ou à de légers rapports de force. Les jeux médicaux, la douche dorée, le trampling (se faire marcher dessus) ou encore le pet-play (il s’agit d’imiter un animal de compagnie ou de promener une personne qui joue un animal) sont d’autres pratiques courantes.

Comme l’explique bien le site maitresse-natacha-bdsm.com, une mécanique d’actif-passif ou de maître-esclave s’installe lors des rapports sexuels. Il existe différents styles et différents niveaux de pratique. Vous pouvez aussi bien être tenu en laisse ou vous laisser attacher par votre partenaire. Il ne vous reste plus qu’à trouver ce que vous avez envie d’essayer.

Comment être une novice BDSM ?

La novice est une «  apprentie  » soumise. À ses débuts, elle apprendra à développer les qualités qui feront d’elle une bonne soumise par la suite. Elle va apprendre les règles de base, les protocoles, les postures, la sécurité. Généralement on détermine trois niveaux pour une novice BDSM. Il faut à la novice, beaucoup d’entrainements et une pratique assidue pour maîtriser les bases du BDSM. Dans certains cas, des cérémonies sont organisées pour remettre à la novice des colliers lorsque les niveaux sont atteints.

Avant toute chose, il sera très important de discuter entre partenaires. Pour que les parties se déroulent le mieux possible, la communication en amont est primordiale. Cela fait partie de votre sécurité, si vos séances ne sont pas contrôlées, le BDSM peut entrainer de sérieuses blessures. Définissez ce que l’on appelle un safeword : ce mot permettra de mettre fin à la session dès que l’un d’entre vous se sentira en danger. Ce safeword est à définir en amont. Vous pouvez utiliser des mots tel que « Chocolat », « Rouge », etc.

Comment aller plus loin dans le BDSM ?

Dans l’imaginaire collectif, le BDSM est très souvent assimilé à des pratiques brutales ou douloureuses en termes de relations sexuelles. Or, il est possible de pratiquer le BDSM sans qu’il y ait de sexualité active. Il peut y avoir des jeux érotiques, mais il s’agit surtout d’enjeux de pouvoir et de pratiques diverses qui ne sont pas forcément sexualisés. Concernant le Shibari, par exemple, il n’est pas nécessairement sexuel. Vous n’êtes pas obligé de jouer avec les zones génitales, il n’y a pas forcément de pénétration. Il peut donc être considéré comme étant du BDSM non sexuel.

D’autre part, certains couples évoluent dans une relation de dominé(e)/dominant(e), mais où le propre de la relation n’est pas la sexualité. Pour autant, ils peuvent se qualifier de BDSM.

Le BDSM est une pratique qui englobe plusieurs niveaux pour réaliser ses fantasmes. C’est avant tout une philosophie et il n’existe pas qu’une seule façon de faire. Le BDSM permet de s’écouter et demande avant tout de la communication.