Comment devenir une dominatrice BDSM ?

La domination féminine est une pratique traditionnelle du mouvement BDSM qui utilise la douleur, la contrainte, l’humiliation ou le scénario pour une stimulation érogène des deux partenaires. Beaucoup d’hommes ayant des responsabilités sur leur lieu de travail décident de s’adonner à cette tendance sexuelle. Pour y prendre beaucoup de plaisir, mieux vaut suivre ces quelques conseils.

Dominatrice BDSM, quel est son rôle ?

Une dominatrice BDSM se doit d’avoir un soumis qu’elle trouve sur des sites de petites annonces coquines ou petites annonces BDSM ou même au sein de son entourage. La Domina mène la danse, tandis que le soumis, lui, se plie à ses règles. Pour faire vos premiers pas en tant que Domina, vous pouvez suivre ces quelques conseils :

• décidez à l’avance de votre nom de scène. Vous pouvez décider que l’on vous appelle « Madame », « Maîtresse », « Docteur », etc. Réfléchissez également aux surnoms (ridicules ou humiliants) de vos soumis. « Médor », « Pupute », « Petite chienne », etc., les noms d’animaux ont souvent la cote. Pensez aussi à imposer le vouvoiement lorsqu’un soumis vous adresse la parole.
• Pensez aux décors, costumes et accessoires. Il est nécessaire d’imposer une certaine ambiance. Vous pouvez vous munir de costumes en latex ou sortir du cliché de la dominatrice BDSM avec d’autres costumes (infirmière, lapine, etc.). La tenue et la mise en scène, c’est la base et l’essence même de la culture BDSM.
• Réfléchissez à un safeword. Pour éviter de perdre le contrôle, il est primordial de mettre en place un safeword. Un mot qui sonnera l’arrêt total de la session au cas où le partenaire dans la position de soumis souffrirait trop ou commencerait à perdre connaissance. Vous pouvez le choisir ensemble, comme « chocolat », « banane », « rouge », etc.
• Établissez une liste des pratiques sexuelles et des limites. N’oubliez pas d’échanger avant la séance, notamment si c’est la première. Dans cette discussion, profitez-en pour définir les règles, mais également vous informer mutuellement de ce qui est susceptible d’exciter l’autre pendant la partie.
• Pensez à votre scénario sexuel, qui guide les parties. Il faut trouver un scénario en amont, une situation qui va permettre de comprendre ce que la dominatrice attend de son soumis. Le jeu du voleur, par exemple, peut être une scène à jouer entre deux personnes. Un voleur (soumis) se fait surprendre par la propriétaire (dominatrice) et se fait punir au lieu de se faire dénoncer. On peut imaginer des jeux avec de la nourriture et imposer à son soumis de se balader nu ou dans la tenue que l’on souhaite.

On peut envoyer au préalable le plan de la séance. Le soumis se met alors à fantasmer et vous exprime ainsi déjà sa soumission.

Devenez experte sur certaines pratiques !

Au-delà des scénarios, il existe des pratiques BDSM très techniques comme le bondage ou le shibari (attacher une personne à un crochet via des cordes spécifiques). C’est une technique dangereuse qui demande de l’entraînement et de la souplesse. Pourquoi ne pas tenter le ballbusting (soft) ? Cette technique également utilisée lors des séances consiste à porter des coups aux testicules. Vous savez à présent tout sur ces différentes pratiques sexuelles et avez toutes les clés pour devenir une parfaite dominatrice BDSM !