Paris : cette autrice imagine un club de vacances SM dans son dernier roman !
Clarissa Rivière est une autrice de renom, déjà publiée aux éditions La Musardine ou aux éditions Elixyria. Elle revient avec son tout dernier roman « Le Village des soumises » paru aux éditions Tabou en ce début d’année 2023. Cette blogueuse, qui se dévoile très régulièrement sur son blog « Les Goûters de Clarissa », ne cache rien de son appétence pour les jeux de domination, tant qu’ils se déroulent entre adultes joueurs et consentants. C’est forte de son expérience, et guidée par ses fantasmes les plus fous, que l’autrice nous narre l’histoire d’un club de vacances BDSM…
Retrouvez ici le blog de Clarissa Rivière et ici le lien de commande de son dernier livre.
Flore Cherry : D’où vous est venue l’idée de mixer BDSM et club de vacances ?
Clarissa Rivière : Derrière ce pitch, il y a l’idée de recréer le célèbre château d’Histoire d’O, en version plus festive. Les fondateurs du club ne cachent pas s’inspirer du roman pour créer des espaces dédiés avec des cordes et plein d’autres accessoires. Je voulais aussi montrer un espace façonné par des hommes pour des hommes, avec les femmes en objet de désir, basculer peu à peu et permettre aux femmes de reprendre le pouvoir. Petit à petit, elles vont mettre leur grain de sel dans l’organisation de ce club.
Flore Cherry : Pour vous, le BDSM tel qu’il a été conçu, est-il fait par des hommes pour des hommes ?
Clarissa Rivière : En réalité, quand je suis arrivée dans mes premières soirées BDSM, en tant que blogueuse ou curieuse, il y a quelques années, il y avait beaucoup de dominas et d’hommes soumis. L’environnement avait déjà changé ! Mais cela m’amusait de démarrer mon histoire avec un
club où les hommes décident et les femmes se contentent de suivre. Bien sûr, elles vont n’en faire qu’à leur tête !
Flore Cherry : Le BDSM est-il pour vous une communauté accessible à tout le monde ?
Clarissa Rivière : Pour moi le BDSM est avant tout un jeu, une joyeuse mise en bouche, une cour de récréation. Mais je sais qu’il peut aussi se révéler dangereux s’il est mal pratiqué, s’il manque de bienveillance. Mon livre est une Å“uvre d’imagination, ce sont mes fantasmes que j’ai transposés, et ce n’est en rien une incitation à faire n’importe quoi. Dans les annexes, j’ai glissé un avertissement destiné aux débutantes, qui rappelle l’importance du consentement.